Welcome to Raccoon City

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Honteusement relégué au rang d’extension de Biohazard 2, Resident Evil 3 : Nemesis est pourtant le meilleur jeu de la première trilogie.

Et il est vrai que le jeu lui-même n’était pas prévu pour être vraiment une suite, mais un spin-off appelé Resident Evil 1.9. Toujours réalisé par Hideki Kamiya, ce dernier avait pour ambition de sortir le jeu sur Playstation 2. Il faut dire que la Playstation commence a être une console vieillissante, surtout avec la sortie de la Dreamcast à la même période. Mais les prévisions de développement s’avéreront bien trop longues, en plus d’une forte concurrence dans le survival horror.

Malgré tout, le projet 1.9 sera modeste, avec une plus petite équipe et un budget moins important, le but étant de capitaliser sur le succès de Biohazard 2 assez rapidement. Et ce sera finalement Kazuhiro Aoyama qui sera choisi par Mikami pour diriger le projet, un des cinq jeux qui seront développés en même temps. Un réalisateur expérimenté qui à déjà travaillé sur les deux précédents jeux comme ingénieur système, ce qui lui donne une bonne compréhension des mécaniques de Resident Evil. Yasuhisa Kawamura sera embauché pour écrire le scénario, et plus tard la première version de Resident Evil 4

Et si le budget est limité, le duo ne manque pas d’idées. Déjà, exit les deux campagnes des précédents jeux, faute de temps et d’argent, et qui sera remplacé par un système génial de choix à faire en temps limité. Chacun d’entre eux ayant un impact sur le reste du jeu, la rejouabilité s’en trouve alors multiplié. Tuer le Nemesis devant le commissariat et vous le verrez plus avant un moment, fuyez et il reviendra vous courir après. Mais il ne s’agit pas seulement de micro événements, car les choix changent aussi la route du jeu, les endroits que vous pourrez explorer, les items trouvés, les ennemies rencontrés et même les cut-scenes !

Au final et même si le jeu est court, vous pourriez le refaire plusieurs fois et n’avoir pas tout à fait la même expérience. Ceci est aussi dû au fait de l’aléatoire des ennemies, qui fait du jeu un quasi randomiser. Dans Biohazard 3, la plupart des salles peuvent avoir un, deux, voir trois types d’ennemis différents, mais aussi des placements différents. Des zombies peuvent être par terre, ou sortir d’une voiture, être plus ou moins nombreux et donc se comporter différemment, puis ce que le jeu inclus ces fameux zombies turbo. Un cauchemar pour le speedrunner innocent. Mais tout cela est aussi valable pour le Nemesis qui a plusieurs scripts bien cachés. Ainsi, prendre un objet clé à un certain moment le fera apparaître bien plus tôt, par exemple. À cela s’ajoute un nouveau système d’esquive et de défense, nommé « Emergency Dodging », dont le fonctionnement reste bien abstrait pour la plupart des joueurs, mais qui dynamise fortement l’action. Du crafting est également possible, si vous avez fait polytechnique tant il est riche et complexe (ou trop compliqué).

Re32

Celui-ci a trop peu d’ambitions pour rivaliser avec son prédécesseur. Un peu de contenu est donc ajouté pour tenir la route, mais il est hors de question de retarder sa sortie. Et pourtant, si le jeu n’atteint pas les mêmes ventes, il devient un des jeux les plus rentables pour Capcom, vu le maigre budget et le temps alloué a son développement. Il est également très bien reçu même si de nombreuses critiques mettent en avant sa courte durée de vie et son aspect « extension ». Et bien qu’Aoyama le considère comme un miracle, le jeu est un des meilleurs de la PlayStation, repoussant les capacités de la console avec un nombre dément de zombies à l’écran et un rythme effréné. Sa richesse et sa rejouabilité en font le meilleur épisode des 3, avant la révolution Resident Evil 4.

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